L’assurance automobile est un élément essentiel de la sécurité routière et de la protection de votre véhicule. Cependant, le coût de l’assurance peut être élevé et peut varier considérablement en fonction de divers facteurs, tels que le type de voiture que vous conduisez, votre âge et votre expérience de conduite, ainsi que votre historique de conduite. Le système de bonus-malus est l’un des moyens utilisés par les compagnies d’assurance pour déterminer le coût de votre assurance automobile en fonction de votre historique de conduite. Dans cet article, nous allons examiner comment vous pouvez améliorer votre bonus-malus pour obtenir des tarifs d’assurance plus avantageux.
Fonctionnement du bonus-malus
Le bonus-malus est un coefficient calculé sur la prime d’assurance auto qui permet de la réduire ou de l’augmenter. Il convient donc, pour tout conducteur qui souhaite réaliser des économies, de maximiser ses chances d’avoir un bon bonus, en adoptant les bonnes stratégies.
De façon générale, tout nouveau contrat d’assurance est assujetti à un coefficient de 1, comme bonus. Celui-ci connaîtra une hausse de 25% à chaque sinistre déclaré, et causé par l’assuré. En cas d’accidents dont l’assuré n’est responsable qu’à moitié, le malus est de 12,5%. Par ailleurs, le coefficient est réduit de 5% au bout de chaque année passée sans sinistre.
Le principe du bonus est donc simple. Les conduites sans accidents sont récompensées par un coefficient minoré, qui fait annuellement diminuer la prime d’assurance de 5%. Inversement, les mauvaises conduites sont pénalisées. Il s’en suit dans ces cas, une augmentation du coefficient et donc de la prime d’assurance.
Les solutions pour améliorer son bonus-malus
Vous l’aurez compris, limiter les sinistres est le meilleur moyen d’améliorer votre bonus-malus. Pour cela, vous devez toujours conduire avec une prudence absolue. Après plusieurs années de majoration de votre coefficient, il ne faudra que deux années sans accident pour le ramener à 1.
En effet, le malus disparaît systématiquement au bout de deux ans écoulés sans sinistre. Notez également que le changement d’assureur ou de véhicule ne peut le faire baisser. Ainsi, pour les accidents sans gravité, l’idéal est d’éviter de les déclarer à votre assurance. Vous devez alors privilégier les accords à l’amiable avec les tiers impliqués dans le sinistre.
Si vous êtes responsable du sinistre, proposez une réparation des dégâts à vos propres frais. Cela vous évitera d’alerter l’assurance qui, à son tour, ne manquera pas de vous pénaliser. Enfin, à chaque fois que vous prêtez votre véhicule à un autre conducteur, sachez qu’un accident vous fera écoper tous les deux d’un malus. Sur ce, tâchez d’éviter de confier votre véhicule à un conducteur ivre, en mauvaise condition physique ou inexpérimenté.
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